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VeGe'Tables (Mais... alors, qu'est-ce que tu manges ?!) ** Chroniques Vertes

10 mai 2014

Bouchées de Lasagnes Froides

Dans le quotidien d'un végétarien, les occasions d'évoquer les raisons de son choix alimentaire sont courantes. Par exemple, une visite chez le médecin pour un bilan sanguin annuel complet ne manque pas de susciter la question : "Et qu'est-ce qui vous a dégoûté de la viande ? ".

La question ainsi formulée m'a tout d'abord fait sursauter tant le mot "dégoûter" est, la plupart du temps, entendu au sens de répugner, écoeurer. Vu sous cet angle, je n'ai jamais ressenti d'écoeurement pour la viande. Plutôt une profonde peine pour ces vies "créées" en vue d'être abattues.

Au second sens du terme, j'ai effectivement perdu le goût de la viande. Je n'en mangeais déjà pas beaucoup, n'y prenais pas de plaisir, et un matin je n'en ai plus eu envie du tout. Je n'ai rien forcé, c'est venu naturellement.

Quand on est végétarien, dans une société omni-carni-vore, on détourne, on invente, et on aime les mets goûteux !

Les bouchées apéritives présentées ici ont des saveurs très parfumées, fraîches, idéales pour l'été.

bouchee lasagnes froides

 Bouchées de "Lasagnes" Froides

Pour une trentaine de bouchées (La recette peut se préparer la veille)

 

  • 5 feuilles de pâte à lasagne
  • 1 gros poivron rouge (ou 2 moyens)
  • 120 g de fromage type Feta
  • 1 petit bouquet de menthe fraîche
  • le zeste d'un gros citron
  • sel, poivre
  1. Laver le poivron, le huiler légèrement et le placer dans un plat allant au four chaud (200°) pendant une quinzaine de minutes.
  2. Le sortir ensuite du four et le placer dans un sac en plastique fermé pendant quelques minutes, quand la peau se décollera facilement, l'enlever (sans se brûler les doigts!) et ne garder que la chair.
  3. Dans une casserole d'eau bouillante, déposer les feuilles de lasagne, une à une, et les cuire une dizaine de minutes. Ce temps est en général suffisant car la pâte cuit directement dans l'eau bouillante ici. Sur les recettes de lasagne au four, le temps est plus long car la pâte doit absorber la sauce tomate ou béchamel. Au besoin,  garder une feuille "test" pour goûter. Lorsqu'elles sont cuites, les égoutter délicatement et les déposer (à l'aide d'une spatule plate) sur un torchon propre pour enlever l'excédent d'eau. Les laisser refroidir.
  4. Pendant ce temps, mixer ensemble la chair du poivron, la Feta, la menthe gossièrement ciselée, et le zeste de citron. Poivrer.
  5. Découper un film alimentaire un peu plus grand que chaque feuille de lasagne. Y poser la feuille de lasagne.
  6. A l'aide d'une cuillière, prélever le mélange Poivron-Feta et en étaler une couche sur la pâte à lasagne en laissant un petit espace sur les bords. Le mélange devra couvrir la feuille : il ne doit être ni trop mince, ni trop épais.
  7. A l'aide du film alimentaire, comme pour des makis, enrouler la feuille de lasagne sur elle-même. Terminer en "saucissonnant" le tout fermement dans le film alimentaire.
  8. Placer quelques heures au frais. Au moment du service, dérouler les boudins de pâte, et à l'aide d'un couteau aiguisé et tranchant, couper des tranches de 1 cm de large environ. Saler légèrement.

 

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10 décembre 2013

Embeurrée de Chou

Hauts comme trois pommes, et ils ignorent l'ingrédient composant leurs chips et jambon préférés. Ils font chou blanc devant la betterave ou l'artichaut. Les coquillettes seraient des légumes, les poissons n'auraient pas d'arrêtes. C'est ce que constatait une étude menée auprès d'écoliers en région Paca en 2013. Pour nos bambins, les carottes sont cuites.

Ca semble consternant d'ignorer ce qu'on avale (et pourtant, on nous fait avaler n'importe quoi...). Si la jeunesse est dans ce cas, les adultes ne sont pas en reste. Les produits industriels ne sont pas en faillite. Parfois une affaire de tromperie alimentaire fait surface, qui agite nos sens et suscite nos interrogations : Mais alors, qu'est-ce-que je mange ???.....

Souhaitons que ce soit les prémices de notre réveil, sinon nous sommes dans les choux !

Mais dans quels choux ? Romanesco, de Milan, blanc, rouge, Fleur, Chinois, Cabus, Brocoli, Frisé, de Bruxelles, Rave, Cloqué....? Si nous pouvons y répondre avant de sucrer les fraises, alors nos têtes blondes seront sauvées !

 

Embeurre chou

Embeurrée de Chou

(Délicieux Plat au coeur de l'Hiver)

-pour quatre personnes-

  • un chou blanc
  • entre 60 et 80 grammes de beurre
  • 3 clous de girofle
  • filaments de safran
  • herbes de provence
  • sel, poivre

 

  1. Couper le chou en deux, ôter la tige centrale plus épaisse.
  2. A l'aide d'un gros couteau, émincer finement le chou, et le laver.
  3. Placer la moitié du beurre dans un faitout, le faire fondre légèrement.
  4. Déposer les lanières de chou blanc.
  5. Ajouter le restant de beurre, puis les herbes de provence, les girofles, les filaments de safran. Saler et poivrer.
  6. Verser deux verres d'eau. Couvrir.
  7. Faire cuire à feu très doux, remuer de temps en temps. Le chou va colorer lentement. S'il accroche, verser un tout petit peu d'eau (2 ou 3 cuillères à soupe, pas plus). La cuisson va prendre au moins une demie-heure.
  8. Lorsqu'il a bruni, servir le chou avec des pommes de terre vapeur, ou du riz blanc.

 

24 novembre 2013

Condiment aux Tomates Séchées

Voici une préparation très pratique et ultra simple. Les tomates séchées ! Ah que serions-nous sans elles ? ! On les glisse dans les cakes, dans les salades, dans une multitude de préparations qui s'égrennent au fil des magazines culinaires.

Plutôt que de les acheter déjà préparées en bocaux, je les achète sèches, puis les réhydrate avant de les plonger dans une huile d'olive aromatisée selon l'humeur. Mais il existe une seconde façon de les utiliser : en condiment. Mixées avec un filet d'huile d'olive, et "basta".

Cette "purée" de tomates séchées donne du goût aux sauces (tomates, ou crème fraîche) des pâtes ou du riz, elle tartine les bruschettas, elle apporte le petit goût relevé aux tartes, aux gratins, elle s'invite à l'apéro en "dip", elle se tortille dans la pâte feuilletée de gressins maison... La saveur est forte, condensée, on en utilise donc peu.

La base, c'est des tomates séchées, et de l'huile d'olive. On peut y ajouter des aromates ou des épices selon le goût : herbes de provence, thym, sariette, graines d'anis, poivre, cumin, piment, ail, pignons, amandes, graines de sésame............. Personnellement je ne sale jamais cette préparation déjà forte en saveurs. Inutile d'ajouter un exhausteur !

condiment tomates sechees

Pour un petit pot de Condiments aux Tomates Séchées

  • une quinzaine de tranches de tomates séchées
  • de l'huile d'olive
  • si on le souhaite : des aromates ou épices au choix
  1. Dans le bol d'un robot mixeur, placer les tomates séchées, et un peu d'huile d'olive.
  2. Mixer pendant une minute, vérifier la consistance. Ajouter de l'huile, en poursuivant le mixage pour obtenir une "pâte" assez souple, et obtenir la consistance voulue.
  3. Mettre dans un pot en verre qui sera conservé au réfrigérateur.
9 novembre 2013

Stick de Mozza

Lors d'un déplacement sur Paris, mon hôte étant férue de bonnes tables, la discussion s'est orientée vers les sujets culinaires. Cette personne ne se souvenait pas que j'étais végétarienne jusqu'à ce que je le lui rappelle. Me montrant un ouvrage de recettes gastronomiques, aux mets fins et très élaborés (et systématiquement composés de viande/poisson), elle s'exclame : "Donc là il n'y a rien pour vous, puisque vous ne mangez rien !". Le lendemain, en plein préparatif d'un repas d'anniversaire, elle me demande mon point de vue sur la pré-cuisson, ou pas, du lard entourant ses pruneaux, avant de couper court par un "de toute façon, vous n'en mangez pas".

Le végétarien ne vit pas dans une bulle de chlorophylle et de luzerne : on peut être curieux du monde, des techniques, et ...des préparations carnées. Personnellement je le suis, car la cuisine végétarienne se doit d'être ouverte, pour piocher de-çà, de-là des idées pour inventer ses propres saveurs.

Le lendemain, je dînais dans un petit restaurant sénégalais, où j'avais demandé, lors de la réservation, quels plats pourraient me convenir. La cuisine africaine ne fait pas spécialement uniquement dans le légume, mais la patronne a pris le soin de m'expliquer que, face à la demande croissante de plats sans viande/poisson, son établissement proposait un maffé où la sauce aux arachides et légumes était cuisinée séparément de la viande composant le plat. Elle proposait ainsi un maffé sans le produit carné. Elle avait fait le chemin qu'habituellement j'effectue pour profiter des saveurs du monde malgré mon choix alimentaire.

Et comme les "techniques" culinaires ne sont pas l'apanage de la "grande cuisine", je vous livre cette préparation de sticks de mozzarella, inratables : pour une vraie satisfaction visuelle, et gustative !

stickmozza

Les Sticks de Mozza beaux et bons (2 pers.)

  • 2 boules de mozzarella (de qualité acceptable si possible...)
  • 2 oeufs
  • farine
  • chapelure
  • graines de sésame
  • herbes de provence
  • curry
  • sel, poivre
  1. Dans une assiette creuse, mélanger graines de sésame, curry, herbes de provence à la chapelure. Saler, poivrer. Mélanger intimement.
  2. Dans un second bol, casser les oeufs, les battre en omelette.
  3. Dans un troisième récipient, placer de la farine.
  4. Eponger la mozzarella à l'aide d'un papier absorbant et la couper en deux, puis détailler chaque moitié en bâtonnets assez épais.
  5. Les passer dans l'oeuf battu, puis dans la farine, de nouveau dans l'oeuf battu, et pour finir dans la chapelure.
  6. Les plonger dans de l'huile d'arachide préalablement chauffée (l'huile doit frémir dès qu'un stick y est plongé !) , une ou deux petites minutes pour les faire joliment dorer de chaque côté.
  7. Placer ensuite sur un papier absorbant et servir.

La chapelure peut varier selon les envies : autres épices, amandes...... et le fromage aussi : testé avec du provolone au piment, c'est également très bon !

 

5 avril 2013

Gaspacho

J'ai récemment déjeuné dans un établissement de santé en accompagnante d'une personne convalescente. La veille, j'avais réservé mon repas, en précisant que je ne mangeais pas de viande. "Et du jambon, vous en mangez ? ". Non. 

J'ai été très gentillement accueillie. La jeune femme chargée du service me demande, en posant l'assiette de frites devant moi : "Mais vous mangez du poisson ?". Non. Et de l'entendre dire à ses collègues une fois repartie vers la cuisine "Ah tu vois, elle ne mange pas de poisson non plus !".

Dernièrement, dans un joli mini resto de quartier proposant une cuisine du jour, et ne voyant rien de végétarien à la carte, je demande de modifier le "camembert rôti", sans les magrets qui l'accompagnent, car je ne mange pas de viande. Ce à quoi je m'entends préciser :  "Oui, mais c'est du canard".

Le végétarisme parfois surprend, consterne, agace : il questionne encore de nos jours, et reste au fond, mal connu. 

Les médias de notre époque abordent cependant de plus en plus ce sujet. France Inter y a même consacré une émission ("On va déguster" émission du dimanche 17 mars 2013 nommée "la tentation végétarienne"). Les invités, mangeant plutôt régulièrement "végétarien", admettaient s'octoyer parfois un morceau de "bonne" viande ou du poisson. Des omnivores, en somme.

Manger végétarien n'est pas être végétarien. De là peut naître une certaine confusion dans l'esprit de la plupart des gens qui finalement ignorent complètement ce que mange, ou pas, un végétarien.

Le végétarisme est un état d'esprit, qui, pour quelques raisons que ce soient, toujours différentes et toujours personnelles, mènent à ne plus consommer du tout, sciemment, de chair animale.

Et s'il fallait encore convaincre que l'on peut se régaler sans en manger,  je propose cette recette de Gaspacho. Evidemment idéale l'été pour son côté frais, elle contentera généreusement les gros appétits.

 

gaspacho

 GASPACHO

(pour 4 personnes)  

  • 1 grand bocal de purée de tomates bio
  • 1 concombre pelé et épépiné
  • 1/2 poivron vert épépiné
  • 1/2 oignon
  • 1 gousse d'ail écrasée
  • 1/4 de baguette (ou autre pain) rassise
  • huile d'olive (plusieurs rasades)
  • vinaigre balsamique (environ 3 cuillères à soupe)
  • sel, poivre
  • 1 bouquet de persil
  • 4 oeufs durs
  • des graines d'anis
  1. Faire tremper le pain sec dans de l'eau chaude pendant une dizaine de minutes.
  2. Tronçonner le concombre, le poivron vert, l'oignon.
  3. Les déposer dans le bol du robot mixeur, verser la purée de tomates.  Ajouter l'ail, le pain grossièrement essoré, le vinaigre, une bonne rasade d'huile d'olive. Saler, poivrer. Mixer pendant une à deux minutes, pour obtenir un liquide lissé.
  4. Goûter, pour rectifier l'assaisonnement en vinaigre, huile, sel ou poivre selon le palais.
  5. Verser dans un saladier. Hacher le persil. Ecaler les oeufs durs, les couper finement pour obtenir des "miettes". Disposer persil, oeufs et graines d'anis sur le Gaspacho, et le placer au frais plusieurs heures (une nuit si possible).

Cette soupe est délicieuse, à chacun de trouver l'équilibre des goûts selon qu'on l'aime relevée, ou pas.

 

 

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26 mars 2013

Pizza Blanche

Dans un restaurant où il me fallait commander rapidement, je demandai au serveur : "que proposez-vous ? je ne mange ni viande, ni poisson, je suis végétarienne". Sa réponse fut : "Ce n'est pas grave !"

Bien évidemment, Monsieur, qu'être végétarienne, "ce n'est pas grave" ! Ma quête de pitance débutait dans cette ambiance. "Pourriez-vous me proposer, si c'est possible, le plat de spaghetti "poulpes, pesto de roquette et amandes", mais sans les poulpes ? J'y mettai les formes. Mais, visiblement, ledit mets n'était pas autrement maléable qu'en "pâtes blanches" selon le serveur, et de préciser : "des pâtes au beurre". Ce fut la seule solution proposée. Avec du parmesan, si je voulais (quelle aubaine !)

Sur le fond, cela ne m'a pas dérangée de manger des pâtes au beurre. Pourtant, je demeurai étonnée du manque d'intérêt et d'initiative pour proposer quelque chose de "plus" : quelques brocolis qui accompagnaient le saumon par exemple... après tout, on est dans un restaurant... ? Mes sensations de "réticence" se confirmèrent au moment de l'addition : que les spaghetti soient blanches ou aux poulpes-pesto, le tarif était identique.

J'avais bien senti que celui-là, je l'ennuyai avec mon détournement gustatif.

De nos jours, les restaurants proposent presque toujours au moins un plat sans viande, ni poisson ou fruits de mer. S'il n'est rien de tel à la carte, les restaurateurs se montrent généralement très compréhensifs et serviables. Ils peuvent même facturer un prix inférieur suite à "l'adaptation" du plat ; ou alors, les assiettes sont bien généreuses au point que les autres convives plaisantent sur le fait de devenir végétariens pour être mieux servis ! Je me souviens d'un tout petit restaurant perché dans la montagne, à l'accueil sans question, ni commentaire : des gnocchi à la daube sont  simplement devenus des gnocchi avec une délicieuse sauce tomates maison.

En écho à ces "pâtes blanches", je propose une pizza blanche, savoureuse, parfumée, délicate et sans nul doute totalement adaptable pour des carnivores...

pizzablanche

 

 Pizza Blanche

  • 1 pâte à pizza (pour une version rapide, ma préférence : boule surgelée)
  • bocal de champignons à l'huile
  • bocal d'artichauts à l'huile
  • une bûche de fromage de chèvre
  • crème fraîche fluide
  • herbes de provence
  • graines de fenouil (ou anis)
  1. Etaler finement la pâte à pizza si elle est sous forme de boule ; sinon la dérouler. La poser sur une plaque de four garnie de papier sulfurisé.
  2. Saupoudrer d'herbes de provence et de graines de fenouil.
  3. Verser lentement la crème fluide en l'étalant sur toute la surface de la pâte.
  4. Couper des rondelles de fromage de chèvre ; les disposer sur la pâte à interval régulier.
  5. Garnir enfin avec les champignons et les artichauts.
  6. Cuire à four chaud (200°) pendant une vingtaine de minutes.

 

13 février 2013

Salade Fraîcheur "du 31 Décembre"

Lorsque des hôtes m'invitent pour partager un bon repas, ils trouvent généralement des idées très convenables et aucunement contraignantes pour les autres invités. Ce qui, au passage, prouve que cuisiner végétarien n'a rien de martien.

J'ai relevé trois catégories : les hôtes délicats qui préparent une moindre quantité du plat choisi mais sans viande (par exemple une paëlla classique, et à côté une paëlla végé !)  ; ceux qui préparent carrément un repas végétarien de A à Z au risque de voir leur ado faire la moue (!!) ; et enfin ceux qui semblent présenter la même attention, soucieux de savoir "si ça ira", mais qui nappent le magnifique soufflé de pomme de terre de tel Grand Chef d'une onctueuse sauce aux morilles.. où se camouflent de micro morceaux de blancs de poulets qui y ont cuit et que le chinois même le plus fin n'a pas pu retenir...

Finalement, c'est quoi exactement, respecter un choix différent du sien ?

Aux hôtes soucieux et délicats, j'offre cette recette simplissime, qui a eu un succès total le soir du Réveillon de la Saint Sylvestre. C'est pour cela que je l'appelle : la salade fraîcheur du 31 décembre.

salade 31 decembre

Salade Fraîcheur "du 31 Décembre"

Pour 4 à 6 personnes

  • un bocal de germes de soja Bio
  • deux citrons verts 
  • un bouquet de coriandre fraîche
  • un concombre
  • une bonne poignée de cacahuètes salées

 

  1. Peler le concombre, le couper en deux dans sa longueur, ôter les graines centrales, le débiter en petits cubes.
  2. Ciseler la coriandre de manière plus ou moins grossière. Egoutter les germes de soja.
  3. Presser le jus de citron vert.
  4. Concasser les cacahuètes dans un mortier.
  5. Dans un saladier, verser les germes de soja, le concombre, la coriandre, le jus de citron vert. Mélanger. Réserver au frais.
  6. Ajouter les cacahuètes juste avant de servir.
20 janvier 2013

Petits Gâteaux "Mexicains"

Lors de mes voyages culinaires à la bibliothèque, j'ai trouvé un livre fort sympathique qui s'appelle  "La Cuisine Mexicaine" par Carmen Ruiz Montoya et Jennifer Iserloh aux Editions Solar. J'y ai déniché une recette de petits biscuits PAR-FAI-TE. La recette d'origine se fait avec des arachides (qui donnent un goût exquis !). Je l'ai par la suite déclinée : pépites de chocolat, raisins secs et cannelle. En voici la base pour ensuite laisser aller son imagination. C'est juste bienvenue, par les météos qui courrent...

gateaux mexicains

PETITS GATEAUX "MEXICAINS"

pour environ 25 biscuits

  • 125 g de beurre mou / ou 100 g de purée d'amandes complète
  • 2 oeufs
  • 100 g de sucre
  • 300 g de farine
  • 1 pincée de sel
  • 1 cuillère à café de levure chimique ou de bicarbonate alimentaire
  • quelques noisettes et amandes concassées,
  • du chocolat noir grossièrement concassé
  1. Mélanger tous les ingrédients (sauf fruits secs et chocolat) dans le bol d'un robot mixeur et lancer le mélange afin de bien pétrir la pâte. Elle doit être compacte, et souple. Ajouter fruits secs et chocolat et mélanger un dernier tour.
  2. Prélever des morceaux et rouler entre les paumes des mains, des boules de la taille d'une noix.
  3. Poser sur une plaque allant au four, garnie d'une feuille de papier cuisson.
  4. Enfournez à four chaud (165°) pendant 12 à 15 minutes : les petits gâteaux sont cuits dès qu'ils dont joliment dorés.
19 décembre 2012

"Blinis" de pain sec

J'ai croisé un incrédule équipé d'oeillères. A l'annonce de mon choix alimentaire, il a dit tout bas : "Oh, la pauvre". Mais voyons, pauvre de quoi ? Qui sont les végétariens ? De sombres idiots qui passent à côté des plaisirs de la vie ? La viande fait-elle le sel de toute existence ? Sommes-nous des masos, luttant contre des instincts primaires auxquels pourtant nul n'échapperait ?  Sommes-nous à plaindre alors que nous avons fait un choix qui nous convient ?

Je comprends que le choix du végétarisme puisse questionner. Pour moi cela signifie qu'il a un fond juste et que ce n'est pas un simple délire extravagant.

Oh la pauvre. Avant on ne mangeait pas de viande car on était pauvre, c'est exact. Et cet aspect-là de la cuisine végétarienne me séduit : faire bon, avec peu. Parce qu'on n'a pas toujours eu beaucoup, parce que nous ignorons ce que demain Dame Nature pourra nous donner vu le rythme auquel nous pompons sur sa générosité.

Pour toutes ces raisons, les recettes à base de pain dur et rassis m'intéressent. J'ai réalisé beaucoup d'essais, sans être totalement satisfaite du résultat, jusqu'à maintenant, avec ces petits "blinis" de pain sec bluffants, face aux versions classiques des blinis. Alors si vous aussi, vous êtes "pauvres" et que vous souhaitez faire bombance pour les fêtes de fin d'année : foncez sur vos restes de pain !

blinis pain

Pour une belle trentaine de Blinis

  • 300 g de pain rassis
  • 2 oeufs (bio)
  • 2 tasses de lait (bio) 
  • 2 cuillère à soupe de farine
  • 1/2 verre de crème liquide (semi épaisse)
  • sel, poivre
  • bicarbonate alimentaire

 

  1. Chauffer le lait (casserole ou micro-ondes). Poser les morceaux de pain dur dans un saladier, les uns à côté des autres, puis verser le lait très chaud dessus. Veiller à ce que les bouts de pain trempent tous dans du lait. Laisser ainsi pendant 10 minutes, puis retourner les quignons. Au besoin, si le liquide est déjà bien absorbé, ajouter un fond d'eau bouillante. Laisser imbiber encore une dizaine de minutes.
  2. Ecraser la mie ramollie entre les mains. Ecarter les morceaux restés durs ou peu maléables.
  3. Dans le bol d'un mixeur, disposer le pain, y ajouter les oeufs, la farine, la crème, le bicarbonate. Saler, poivrer. Mixer longuement. On obtient une pâte comme pour les crêpes, mais à la consistance plus "grumeleuse".
  4. Dans une poêle, faire chauffer de l'huile neutre. Lorsqu'elle est bien chaude, prélever une petite louche de pâte, la verser dans la poêle. Dès que les bords commencent à dorer, retourner la petite crêpe, et terminer la cuisson de l'autre côté.
  5. Réserver sur un papier absorbant.
  6. Servir avec tous les accompagnements possibles : fromages, dips en tout genre, légumes grillés, tomates, concombres frais...! Ces petits blinis se congèlent très bien.

 

2 décembre 2012

Chou rouge aux pommes et aux épices

En Allemagne, à l'occasion de fêtes de fin d'année lorsque j'étais jeune, j'ai découvert le chou rouge cuisiné. On peut dire que c'est un plat traditionnel à Noël, servi avec pommes fruits et pommes de terre. Là-bas, on en trouve de délicieuses conserves que je n'ai pas (encore) vues en France.

Cette recette simple à réaliser est parfaite pour réchauffer les corps et les coeurs quand s'amorce la baisse des températures ! S'y mélange le parfum des épices et du vin rouge : le tout confère une saveur très spécifique et très agréable à cette préparation. Qui plus est, c'est nourissant : un véritable plat d'hiver.

 

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Chou Rouge aux Pommes et aux Epices

Pour 4 personnes

  • 1 petit chou rouge (ou la 1/2 d'un gros chou)
  • 4 pommes de terre de belle taille, à chair ferme
  • 2 oignons
  • 2 pommes Golden
  • 2 verres de vin rouge
  • beurre (une grosse noisette)
  • 5 clous de Girofle
  • 1 cuillère à café rase de cumin
  • sel, et poivre
  1. Eplucher les oignons. Les tailler en lamelles moyennes. Dans un faitout, faire fondre une généreuse noisette de beurre et y faire revenir l'oignon à feu moyen.
  2. Pendant ce temps, éplucher et laver les pommes de terre. Les tailler en gros cubes. Les verser dans le faitout, avec les oignons.
  3. Enlever les premières feuilles du chou rouge. A l'aide d'un couteau aiguisé, le couper en deux. Oter le coeur blanc. Tailler en lamelles fines à moyennes. Laver le chou qui va rendre un peu de sa couleur lors de cette étape. Le verser directement sur les pommes de terre.
  4. Saler, poivrer, saupoudrer de cumin, ajouter les clous de Girofle. Verser le vin. Couvrir et laisser cuire un quinzaine à une vingtaine de minutes sur feu modéré. Inutile de remuer, pour le moment : les légumes cuisent en couches.
  5. Peler les pommes Golden, les couper en quatre, les épépiner. Tailler chaque quartier en deux. Poser les fruits sur le dessus du faitout. Saler de nouveau un petit peu, poivrer, ajouter du cumin éventuellement selon le goût. Si la météo extérieure le réclame, ajouter une seconde noisette de beurre.... :-) Terminer la cuisson à couvert, pendant une dizaine de minutes. Le vin doit être complètement absorbé. En fin de cuisson, remuer délicatement le tout, et servir sans attendre !

 

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